SORTIE RAQUETTES A PRAZ SUR ARLY EN FEVRIER 2011
5 jours/4 nuits aux ESSERTES
Premier jour

Départ plan-plan le 7 à 7h45 (à la Seyne).Agréable surprise nous connaissons le chauffeur, Maurice, homme agréable, compétant, sympathique et décontracté, et qui fait du bon café ! qui nous avait accompagné lors d’une précédente sortie ‘randonnée’ à BRUSQUE… La météo était parfaite, la circulation fluide, la sortie commençait sous les meilleurs hospices.
Quelques kilomètres et arrêts pratiques plus tard nous voici arrivés à PRAZ-SUR-ARLY. Il fait toujours aussi beau, notre village de vacances semble fort correct et nous sommes accueillis avec bonne humeur et efficacité. Vue du centre et de PRAZ depuis une chambre
Le temps est frais!! (Voir les photos)
Deuxième jour matin

Première sortie : le BEAUFORTAIN à 40 km avec comme objectif une cave de fromages à BEAUFORT SUR DORON où l’on nous fait visionner un petit film documentaire sur la région et les origines et la méthode de la fabrication des fromages locaux… Dégustation, achats… et retour vers le village de ESSERTES où se trouve notre gîte. Avant d'y arriver arrêt dans un petit village pour y visiter une église moderne, simple, dont la particularité est d'avoir été construite avec les deniers de Franck PICCARD? célébrité française et, surtout, locale. Déjeuner, on nous avait présenté le chef cuistot, Laurence, la veille au soir : une jeune femme très sympathique et à notre écoute et le déjeuner se passe aussi bien que le repas d’hier. Elle nous donnera sa recette pour la polenta grâce à laquelle nous allons enfin manger une polenta avec plaisir !!!!!
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Deuxième jour après-midi

A nouveau nous reprenons le car, merci à 3B et Maurice, pour aller faire notre première balade raquette près de MEGEVE. Nous serons avec 2 guides, Bernard, à gauche, pour les « musclés », homme peu souriant mais qui gagne à être connu, et Charles, donc à droite ! pour les « intellectuels », barbu, charmant, disert et qui se met vraiment à notre rythme. Deux heures et un début de sédition avec le groupe de Bernard pour cause de rythme trop soutenu dès le départ, et quelques montées et descentes plus tard nous revenons à notre point de départ avec le sentiment d’avoir fait un exploit ! (du moins pour le groupe des « intellectuels ») Retour au village pour une animation pré-repas : quiz destiné à récompenser le vainqueur par un kir ou une limonade. Cette animation, et toutes les autres pré et post-repas sont menées tambour battant par un grand escogriffe, Jérome, 25 ans 195 cm, qui sait bouger son auditoire qui ne demande que ça. Repas Rien à signaler : correct et copieux Animation karaoké pas foule de volontaires mais quelques uns d’entre-nous s’y lancent : Paul Jean-Claude, Zin, Minot et même Rose.
22h30 extinction des feux.
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Troisième jour
Re-petit-déjeuner...fromage blanc… re-car. Cette fois c’est la navette qui collecte tous les gents de PRAZ pour les mener jusqu’aux pistes. Mêmes guides, mêmes groupes, mêmes 2 heures de raquettes dans un paysage aussi magnifique avec un temps aussi beau dans un chemin de randonnée qui nous promène au milieu d’épicéas grandioses. On commence à être en jambe, tout se déroule facile.
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Troisième jour toujours

Retour, re-navette, re-déjeuner (re-bon !) les tables sont formées, les langues vont bon train et l’ambiance est chaleureuse, tout est parfait ne serait-ce le niveau sonore un peu élevé (100 -110dB !) Nous remontons en car, cette fois-ci c’est celui qui dessert entre ALBERTVILLE et MEGEVE, où nous nous rendons (c’est encore la période des soldes). Le centre ville est joliment décoré, les façades sont belles Bof ! ça pue un peu le fric. Mais il y a du bon café sur une terrasse bien ensoleillée. Et pour finir cette belle journée : le quiz de 18h45, le repas de 19h30 : couscous !! C'est la seule faute de goût, c'est un peu comme à la sortie sur le Rhin où nous avions mangé une choucroûte faite par un cuisinier Hongrois : c'était mangeable… L'animation post-repas était une soirée dansante : là beaucoup plus de candidats qu'au karaoké et, malgré une journée pas mal chargée, il y eut du monde sur la piste jusqu'à la fin de la soirée. 23h00 couchés. Bonne nuit. Demain sera un autre jour
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Quatrième jour

Petit déjeuner (on finit par s'y habituer!).
Troisième et dernière journée de promenade, cette fois-ci c’est du sérieux : départ pour la journée en car (grâce à la gentillesse du cariste) qui nous dépose un peu avant l’arrivée aux SAISIES dans un endroit paumé, à environ 1300m d’altitude, où nous ne voyons aucun sentier de départ. On chausse et on démarre par un raidillon court mais sec et malaisé qui cachait le sentier et là c’est le piège : celui-ci monte sans arrêt jusqu’à 1850m, enfin surtout sans plat, les arrêts nous les faisons nous même et, la montée aidant, le paysage se découvre de plus en plus et nous commençons à passer au dessus de tout, on se demande même si nous n’étions pas plus haut que le Mont-Blanc.
Quatrième jour toujours
Toujours est-il que vers midi nous sommes arrivés au point de départ des pistes de ski alpin, la fin du téléphérique, et que nous nous installons sur une plaque sans neige, il commence à y en avoir de plus en plus, plantée de myrtilles, sans trop de bouses de vaches, où nous avalons le panier repas rempli par le centre..Pas de vin, de café, pas de gnole : de vrais pro. quoi. Et puis c’est la descente, qui a dit que c’était facile ? Comme nous sommes devenus des randonneurs confirmés les « intellectuels » compris) nous nous permettons de faire du hors piste dans de la très bonne poudreuse ce qui nous vaut le spectacle de très belles chutes. Et oui même chez les « musclés ».
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quatrième jour soirée
Retour à 16h30 au centre après avoir récupéré trois individualistes qui voulaient se faire un peu de ski alpin et qui se sont régalés d’une bonne neige et de belles descentes, à part le coup de coude de Minot à Jean-Claude (la tension nerveuse !) la journée leur fut tout aussi réussie. Au menu de cette soirée c’est un vin chaud offert par le centre. (Comme vous pouvez le constater ce vin chaud fit l’unanimité). Puis exposition des produits locaux par un traiteur : des fromages, des saucissons, des liqueurs et des alcools, les valises vont craquer.
quatrième jour soirée suite
Décidemment ette journée est très chargée : ce soir c'est un nouvel apéro offert par l'association mais qui est présenté par l'équipe du centre. Là encore à noter l'effort de l'équipe d'animaton qui nous fait une petite déco fort sympathique.
quatrième jour suite et fin

Nous sommes tous présents à l’animation. Cette fois une grande partie de l’équipe du centre y participe, même les deux jeunes filles, qui sont partout à la fois seront de la fête : il s’agit d’une bonne dizaine de saynètes qui mettent en valeur des blagues très courtes qui nous font rire aux éclats. Bon point pour Frèd, l’homme protée de cette équipe qui joint à sa gentillesse et sa bonne humeur de réels talents de comédien. A noter un magnifique combat, entre Jérome et l’animateur des groupes de jeunes, au ‘ralenti’ très amusant et, pour clore la soirée quelques trublions, repérés dans la salle, sont invités à devenir les acteurs d’une petite histoire bâtie sans scrupule autour de celle de Cendrillon. Il y avait le ‘conteur’ style celui qui fait la voix off : Paul, les sœurs de Cendrillon toutes jouées en même temps par Minot, une toute jeune fillette de 12 ans qui était la fée, la belle cendrillon avec Max, dans un rôle de composition, et le prince charmant qui fut joué sans problème par Daniel. Même pas le temps d’avoir le trac ! Nous n’avons ni vu ni entendu l’auditoire qui, parait-il, fut enchanté par notre prestation. Peut-être la révélation de vrais talents sur le tard….
23 heures il est temps d’aller dormir.
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cinquième jour départ

Vendredi, dernier jour, beaucoup trouvaient que ce n’était pas assez long, preuve s’il en fallait de qualité de la sortie. Préparation des valises, récupération des fromages qui, fort heureusement, avaient été conservés dans les frigo du centre et départ, après adieu à Laurence, Sophia, Leslie, .. en présence de la directrice du centre, de Frèd, toujours aussi attentionnés et souriants. Quelques kilomètres et quelques arrêts pratiques plus tard nous voici revenus chez nous où le temps n’est plus aussi beau qu’au départ. S’il fallait résumer : très bonne sortie, très bon climat, très beaux paysages. Merci à tous ceux et celles qui trouvèrent et peaufinèrent cette escapade. Comme on dit souvent, mais jamais assez, les bénévoles sont la cheville ouvrière de toute bonne association et plus ils sont bons et travailleurs et plus les adhérents y trouvent leurs comptes : la preuve.. Merci à Danielle, qui a déniché le coin et à Paul et Michelle, travail d’équipe qui ont géré l’ensemble des détails pour que tout baigne. Et tout a baigné.
Eguisheim est le berceau du vignoble alsacien.
La cueillette des raisins s'est faite dès le néolithique à partir de vignes sauvages toujours existantes dans les forêts rhénanes.
Les légions romaines ont ensuite introduit la culture de la vigne au début de notre ère lors de leur venue dans la vallée du Rhin. Au 15ème siècle, la plupart des cours Européennes, surtout celles du Nord de l'Europe achètent du vin d'Alsace.
Celui d'Eguisheim part de Colmar par l'Ill puis de Strasbourg par le Rhin.
La qualité du vin est telle que ce délicieux nectar supporte un transport en barrique de plusieurs semaines
Carrefour romain, puis villa royale mérovingienne, « Ehenheim » est citée pour la première fois en 778, et nommée Oberehnheim en 1242. On suppose que la ville était la propriété des Ducs d'Alsace puis des monastères de Hohenbourg (actuel Mont Sainte-Odile) et de Niedermunster, les deux couvents fondés par Sainte-Odile et son père. La ville prospère à cette époque. Pour se prémunir des convoitises, elle devient membre de la Décapole en 1354, ligue d’entraide de dix villes impériales d’Alsace. Le XVIème siècle marque l’âge d’or de l’essor obernois. L’artisanat et la viticulture (exportation) se révèlent prospères. Alors que la guerre de Trente Ans ravage l’Alsace, Obernai est occupée par les Impériaux, puis par les Suédois. La ville est rançonnée et cédée à la France en 1679. Après cette période, Obernai retrouve une certaine prospérité mais sans retrouver sa puissance d’antan. Obernai est annexée, comme le reste de l’Alsace, à l’Allemagne en 1871 avant de revenir à la France en 1918.
Louis XIV choisit, entre trois projets, une citadelle au plan octogonale ; la construction débute le 18 octobre 1699 avec la pose de la première pierre. Un canal est spécialement creusé jusqu’aux Vosges pour acheminer le grès rose nécessaire à la construction. Les fortifications de la nouvelle citadelle sont achevées en 1702, et le 11 octobre 1731 a lieu la pose de la première pierre de l'église Saint-Louis. La citadelle ville nouvelle de Neuf-Brisach, troisième génération des fortifications entreprises par Vauban, est l’aboutissement de son œuvre d'architecture militaire. La ville, souvent bombardée au cours des deux derniers siècles, est aujourd’hui restaurée et en juillet 2008, fait partie des 12 fortifications majeures de Vauban qui sont classées au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Depuis le XVIIIème siècle, la renommée du pain d'épices de Gertwiller s'est développée à tel point que vers 1900 il y avait 8 ou 9 fabricants dans ce petit village de 800 âmes situé au pied du Mont Sainte Odile, entre Barr et Obernai et à mi-chemin de Colmar et Strasbourg. La première mention d'un fabricant de pain d'épices à Gertwiller cite Andréas Schmidt né en 1727, "Lebküchler" (pain d'épicier) demeurant la maison n°71. Ses parents étaient déjà eux-même fabricants de pains d'épices et aubergistes à Mittelbergheim, situé à 3 km de distance du village..