Nous avons, cette année encore, organisé une sortie en août. Tourves et son musée des gueules rouges suivi par la visite de la basilique de Saint Maximin. Ces deux villages sont à 1 heure de Toulon, près de Brignoles et l’excursion se fit en voiture perso et co-voiturage ce qui fait qu’avec la modique somme de 10€ nous eûmes droit à un guide pour chaque visite.
La place de Tourves
le musêe des gueules rouges
L'entrêe du musêedes gueules rouges
On commence par Tourves.
L'abord de ce village n'est pas attrayant : une longue rue étroite enfermée par de tristes immeubles de 3 étages. Mais apparaît une placette ensoleillée avec quelques tables occupées. Nous nous garons et y retournons, attirés par l'idée d'un bon café. Las cette place est tellement petite qu’il a fallut attendre. Attente compensée par l’amabilité du barman et le calme de cet endroit.
Ce village n’avait que 1800 habitants à l’heure de sa grande activité : (Entre la fin du XIXe siècle et les années 1980, le Var a constitué le principal gisement de bauxite français et a tenu le rôle de leader mondial pendant plusieurs dizaines d'années. Minerai de base de l'aluminium, la bauxite devient l'or de la Provence). et en compte 4200 de nos jours : le grand Toulon, il faut croire l'a transformée elle aussi en ‘ville dortoir’. Le musée des gueules rouges se situe juste à la sortie de Tourves. Il est très récent et remarquablement aménagé, avec une présentation assez exhaustive des engins et autres outils utilisés de 1870 environ jusqu’en 1987 année de la fermeture de TOUTES les mines de bauxite, ainsi que des procédés d’extraction de l’alumine et les différentes utilisations de l’aluminium. C’est une gamine charmante (ce qui n’est pas négligeable) et très affûtée (ce qui est tout de même le but du jeu !) qui nous fait visiter la mine durant environ 1 heure et demie Il y a un bruitage d'ambiance représentant, de manière légèrement assourdie (heureusement) le brouhaha pendant l'activité de la mine. Nous avons droit à la présentation de tous les corps de métiers grâce auxquels la mine peut fonctionner, et ils sont nombreux, avec leurs outils et l'évolution de ceux-ci à travers les âges, jusqu'à nos jours où ils sont devenus motorisés. Cette mécanisation a bien évidemment apporté une grande amélioration des conditions de travail .. Il ressort tout de même de cette visite une impression quelque peu amère devant les conditions de travail, et de vie, des mineurs. Il est vrai que chaque fois que l'on s'intéresse aux activités passées on en arrive au même constat ! Il n'y a qu'à regarder dans les documentaires la vie des travailleurs dans le monde entier (les pays en voie de développement) pour y retrouver les mêmes horreurs.
le Caramy
Entre les deux visites il était prévu un pique-nique au bord de la rivière Caramy avec ses fameuses gorges lieu de randonnées très prisé et sutout, en cette saison, rendez-vous des amoureux de la nature et du pique nique. De nombreux groupes se seront installés tout au long de ses berges durant notre présence sans que cela soit une gêne en raison du nombre de coins et recoins qui préservent le calme de chacun.L'eau très claire et fraîche et poissonneuse, et les enfants et les grands, s'en donnent à coeur joie. De plus la présence d’arbres est bienvenue pour la fraîcheur apportée. Convivialité et décontraction sont toujours les maîtres mots de ce type d’activité, photos à l’appui…
La partie couvent
la basilique
Nous voici à ‘Saint Maximin la Sainte Beaume’ avec sa basilique construite en 1280 au dessus, comme c'est le cas de pratiquement de tous les êdifices religieux, de la chapelle dêdiêe à Marie Madeleine l’état actuel date de 1500 ce qui en fait une des plus ancienne mais aussi plus grande basilique de France avec son couvent. depuis la rêvolution elle est devenue la propritê de la municipalitê. Aujourd’hui devenu un hôtel d'un côtê et la mairie de l'autre depuis la disparition des Dominicains. A ce propos au premier dêpart de ces Dominicains la commune avait fait dêtruire toute une aile de ce couvent pour l'ouvrir au village mais quand ceux ci revinrent (!) cette aile fùt entièrement reconstruite à l'identique. Qui paya ?... C’est une gamine moins gamine mais tout aussi affûtée qui nous guide et devant un public ‘très participant’ (Sic) (nous même !) nous raconte, pendant 100 minutes qui sont passêes très vite, l’histoire, mouvementée et épique de Marie Madeleine, amie intime (beaucoup de mauvaises langues) de Jésus. Nous avons droit à la totale y compris la visite de la crypte où repose, un morceau son crâne, miraculeusement et fort opportunément, retrouvé par un comte de Provence qui à la suite vit ses revenus bondir grâce à la sanctification du lieu par le pape de l’époque. Il n’empêche que cet ensemble basilique-couvent reste impressionnant avec un orgue magnifique et un des plus grans d'Europe (le plus grand ?). La face avant du trancept ne fut jamais terminêe et on voit bien les pierres en relief en attente de continuation.Cet êdifice est très souvent utilisê pour des concerts classiques et l'acoustique y est fantastique. En effet les proportions sont impressionnantes et les photos n'en donne qu'un très pâle aspect. La chaire est un vêritable objet d'art entièrement sculptê en de petits tableaux qui retracent la vie, et l'exode de Marie-Madeleine, et ses compagnes qui, à elles eules ! convertirent au christianisme au moins les quart sud-est de la France! On y voit même la rêsurection de Lazare, frère de la Marie !. Nous avons êtê là aussi enchantés de cette visite et nous ne pouvons que fêliciter Chantal, la responsable, de nous avoir commandé les guides sans qui nous n'aurions pu voir, et comprendre, que le tiers, et moins, de ce que nous avons visitê. Par exemple l'histoire de Marie-Madeleine et son 'jardinier' (?) dont on voit la reprêsentation dans un des tableaux de la chaire.
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