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COMPTE RENDU DE LA CROISIERE DES VENDANGES EN OCTOBRE 2010
5 jours/4 nuits sur le MONET
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Premier jour

Départ à l'aube avec un petit contre-temps : le lieu de rendez-vous, pour une certaine partie des participants, était faux ce qui fait que, après avoir tourné 15mn dans Six-Fours, fait un tour jusque sur le port du Brusc, nous les avons retrouvés toujours à Six-Fours, mais aux Lônes...Tout va bien nous partons.
Quelques arrêts 'techniques' plus tard nous arrivons à Strasbourg et au bateau le Monet à 18h00.
L'impression est tout de suite agréable bien qu'il nous faille traverser 3 bateaux accouplés avant d'arriver au nôtre.
A gauche notre 'le Monet' dégagé.
Le temps est frais!!
Premier jour : à bord du bateau "MONET"

Après la distribution des chambres, l'équipage nous souhaite la bienvenue et se présente:
ils sont tous Hongrois, sauf une accompagnatrice, Italienne à l'accent charmant, et 4 d'entre-eux se prénomment Attila!! Cela commence très bien : l'accueil est sympathique, les chambres tout à fait convenables, la salle de réception (bar, piste de danse, tables et fauteuils..)également Après la réception et le cocktail direction vers la magnifique salle à manger, pouvant accueillir 160 personnes, et nous ne sommes que 77 !!, où l'on nous sert, et ce sera toujours ainsi, un excellent repas présenté avec goût et aux saveurs à la hauteur de la présentation.
Tous nos repas seront à 'consonance' alsacienne (ce soir nous avons droit aux 'pâtes' régionales ce sont les
"spätzles" typiquement régionales),
le vin est régional et excellent.. A droite un exemple de qualité du service Puis soirée dansante ... Nuit à bord (bien sûr!)
Deuxième jour suite

Visite de la cathédrale Notre-Dame qui domine les maisons typiques dans des rues serrées autour de son parvis que nous arpentons. Hélas le temps est compté et nous ne pouvons assister à 'la rondes des heures'!!

A midi retour sur le bateau. Retour à la salle à manger. Nouveau repas aussi réussi que la veille au soir (filet mignon, crème brûlée..).
Le bateau quitte le quai pour remonter le Rhin sur 70Km (nous passons trois grandes écluses) et nous déposer, en fin de journée au village de Neuf-Brisach, capitale du vin du pays de Bade. Dîner tout aussi remarquable. Soirée dansante. Nuit à bord...

[Ragots sur la croisière !! : Nous ne sommes que 17 de LSR à avoir eu la bonne idée de choisir cette sortie par contre un autre groupe, fort de 47 personnes, appartenant à "les Lônes mon village", une association très active aussi, remplit un autre car et une bonne partie du nôtre. Les relations sont aussitôt cordiales et tout le voyage, en leur compagnie, se passera très bien.]

L'après-midi l'équipage s'occupe de nous, jeux de société, danses et nous arrivons doucement au repas du soir avec, en apéritif, un petit crément Hongrois pas mal du tout. A nouveau soirée au salon avec un spectacle réalisé par l'équipage très amusant.
Nuit tranquille : demain sera le jour le plus long!
Deuxième jour matin

C'est dimanche petit déjeuner style CLUB MED.
Le car qui nous a amené jusqu'ici est à notre disposition durant tout le séjour et nous emmène vers le centre de Strasbourg. Nous allons visiter la ville, un petit bout !, puis faire une balade en bateau-mouche. Quelques rares gouttes nous accompagnent entre le car et le bateau.. Nous sommes déjà sous le charme de l'architecture de cette région où, en pleine ville, dans les vieux quartiers il est vrai ("petite France") mais qui occupent une très grande superficie et où toutes les maisons sont remarquables.
Descente de l'Ill première écluse Visite guidée donc et bien commentée.
Nous passons devant l'immeuble d'ARTE et ceux du conseil de l'Europe
L'impression favorable perdure nous sommes enchantés de notre balade
(même pas d'attente pour prendre le bateau-mouche qui nous est réservé)

                       "Pourvou qué ça duré"
Troisième jour
Petit-déjeuner..Départ en autocar pour une journée très chargée. Nous passons à travers Neuf-Brisach sans s'arrêter, hélas, car c'est un 'village témoin' des fortifications à la Vauban. Pas le temps..Mais parlons en quand même car c'est assez surprenant :
après avoir perdu la Guerre de la Ligue d'Augsbourg contre la Grande Alliance, la France perd la place forte de Brisach en 1697. Pour combler ce trou dans la défense Louis XIV fait construire
"Neuf-Brisach".


Nous commençons par visiter Eguisheim qui est un des plus beaux bourgs d'Alsace. Décoré de 70000 géraniums il est hors-concours pour les villages fleuris. Ce village,enfoui dans les vignes,
est un important centre viticole.
Comme dans tous les lieux que nous avons visité l'architecture, les vieilles ruelles tortueuses, tout nous fait penser au moyen-âge (avec l'hygiène en plus!!! et sûrement beaucoup plus de fleurs aux balcons). Sous ses dehors de petit village bien enfermé derrière ses fortifications il a donné un pape en l'an 1000 : le comte Brunon d'Eguisheim devenu Léon IX.
A gauche notre guide
Troisième jour toujours

Visite de MUNSTER; détail surprenant, alors que, jusqu'à présent nous n'avions aperçu que quelques cigognes, villa quelles occupent un grand nombre de toits de la grande place plus quelques structures spécialement conçues pour elles. Il est recommandé de ne pas passer dessous : gare aux chutes de branches et autres événements encore moins agréables
Claquements de becs, vols, elles nous font la totale.
Vous connaissez Munster? on y vend du fromage!!!
Nous en avons acheté, le car s' en souvient encore.
Troisième jour midi

Nous déjeunons dans une ferme-auberge d' un repas typiquement Alsace terminé par une tarte aux myrtilles. Là encore tables réservées, décor agréable restaurant sympathie dans un village aussi beau que les autres.
45mn de liberté pour le visiter et y faire quelques emplettes.
Remarquez la qualité et l' audace des enseignes
Troisième jour après-midi

Excursion le long de la route des vins.
Quelques arrêts à : Nôtre, Kasher (ville du docteur Scheider), Brique encore une cité médiévale du Vienne siècle et, véritablement, perle du vignoble Alsace
puis Ribeauvillé où nous visitons une cave à vin (le petit musée du vin et des eaux de vie) avec dégustation (enfin nous voilà au coeur du sujet!) de Sylvaner, Riesling, Pinot noir et Gewurstraminer (Heureusement le car a de très grandes soutes!!!)
Troisième jour soirée

Nouvelle soirée à bord, nouveau repas 'typique' : choucroute ; le cuisinier est, lui aussi, Hongrois!! C'était, quand même, pas mal.
Et puis le fromage et le dessert sont toujours aussi bons.
De surcroît le décor environnant est magnifique.
Pour terminer une "soirée folklorique" (en fait un homme et une jeune femme déguisés en alsaciens qui se laissent prendre en photo avec le sourire)
Bon cette soirée sera notée 15/20 contrairement à tout le reste qui à droit à 20/20.
Re-nuit à bord (avec le froid qu'il fait il vaut mieux)
Quatrième jour matin

Petit déjeuner (on finit par s'y habituer!).
Départ en car (là aussi les habitudes s'installent) les vitres des voitures de nos guides sont givrées : il faut les gratter.
Nous partons pour Colmar. Là encore ville magnifique. Cela est très surprenant car cette ville vit réellement , elle est même très active, pas seulement pour le tourisme, et elle paraît artificiellement entretenue pour le tourisme tellement elle est belle : les appareils photos sont en surchauffe.
Certains d'entre-nous visitons le quartier des tanneurs, celui de la petite Venise au bord de la Lauch, passons devant une grande église au toit magnifique et devant la plus petite maison d'Alsace imbriquée pourquoi? comment? entre deux autres.

D'autres préfèrent faire la visite en petit train..
Nous continuons, et finissont la visite de Colmar par le musée de Unterlinden : remarquable collection de peintures religieuses des alentours de 1350 avec des retables magnifiquement bien conservés
Toujours COLMAR
C'est la ville de BARTHOLDI : évidemment visite de sa maison qui, de toutes façons, est aussi un très bel exemple d'architecture.
Autre particularité : on y trouve la plus petite maison d'Alsace et qui est aussi la plus originale.
Rien n'indique comment on y pénètre!!
quatrième jour midi

Arrêt dans un petit village, Kientzheim uniquement pour y déguster quelques spécialités mais qui s'avère, encore une fois, si agréableà visiter que nous grapillons une bonne demie heure pour y baguenauder et y empletter(sic !!)

Cet arrêt me permet de faire une photo du groupe de nos accompagnateurs (trices!) et chauffeurs. Ainsi que de nos compagnons et compagnes de voyage

quatrième jour toujours mais l'après-midi

Ce n'est pas encore terminé il est prévu un florilège de petits villages qui allient la beauté à quelques spécialités dont la pain d'épice fait partie.
(Gertwiller en est la capitale)
Nous nous arrêtons, entre-autres, à Obernai située au coeur de l'Alsace au pied du mont saint Odile avec sa magnifique église ses murailles, ses tours fortifiées. Cette ville était déjà un
carrefour romain mais il ne reste que(!) le village, encore une fois témoin, du 15ème et 16ème siècle.

Il n'empèche qu'il nous revenir au bercail par un assez long périple en car qui nous permet de nous reposer tout en contemplant un paysage magnifique et quelques rares cigognes cherchant leurs pitures dans les champs.
quatrième jour toujours

Périple en car pour retourner sur le bateau.
Arrêt à Riquewihr pour se remplir les yeux (et les appareils photos).
On note son existence dès l'an 1000 et là aussi la richesse est due aux vignobles depuis 1200 environ. Devenue française en 1797 elle dans un état remarquable de conservation.
quatrième jour toujours mais c'est la fin

<------------------- On grapille encore quelques souvenirs tranquillement installés dans le car.
Dans cette région même les toits ont une bouille sympathique!!

Mais tout à une fin et nous embarquons une dernière fois sur le bateau. ------------------------------------->

Mais finalement tout n'est pas fini car c'est 'le diner de gala du commandant' avec un
dernier repas qui nous laissera un souvenir ému!!.
Puis soirée dansante précédée par un spectacle très sympa présenté par l'équipage au complet (même le cuistot et le pâtissier!!) qui pallient leur amateurisme par une chorégraphie bien rodée et une bonne humeur qui ne paraît pas artificielle. Bref bonne conclusion d'une journée bien remplie mais aussi d'un séjour très réussi que nous recommandons. En effet tout était parfait mais peut-être était-ce dû au fait que le bateau n'était rempli qu'à moitié donc animé mais dans des limites très acceptables...
Les enseignes

On ne peut quand même pas passer sur une des multiples singularités de cette région : l'art des enseignes. Elles sont TOUTES très élaborées et, le plus souvent, 'signées'
cinquième jour très tôt

Eh oui il faut y aller. Une longue, très longue journée de voyage en bus nous attend.
Mais cela se passe très bien car l'animation est, plus ou moins, prise en charge par le président du club "les Lônes mon village" avec 'loto car' et blagues :
C'est une femme qui se fait surprendre à avoir volé 500gr d'abricots (6)... devant le juge elle prend 6 jours de prison.. son mari : elle a aussi volé une boîte de petits pois. Ouaaaah!!
Bref, tout doucement, nous nous retrouvons à la maison fatigués mais enchantés.
Une note sur la sortie? 19,9/20 (la soirée choucroute!!).
Une remarque tout de même, le bateau peut accueillir 160 personnes et nous n'étions que 77 ce qui, indéniablement nous a assuré un plus grand confort, peut-être cela aurait été beaucoup plus bruyant??
Une petite vidéo?
Eguisheim est le berceau du vignoble alsacien.
La cueillette des raisins s'est faite dès le néolithique à partir de vignes sauvages toujours existantes dans les forêts rhénanes.
Les légions romaines ont ensuite introduit la culture de la vigne au début de notre ère lors de leur venue dans la vallée du Rhin. Au 15ème siècle, la plupart des cours Européennes, surtout celles du Nord de l'Europe achètent du vin d'Alsace.
Celui d'Eguisheim part de Colmar par l'Ill puis de Strasbourg par le Rhin.
La qualité du vin est telle que ce délicieux nectar supporte un transport en barrique de plusieurs semaines
Carrefour romain, puis villa royale mérovingienne, « Ehenheim » est citée pour la première fois en 778, et nommée Oberehnheim en 1242. On suppose que la ville était la propriété des Ducs d'Alsace puis des monastères de Hohenbourg (actuel Mont Sainte-Odile) et de Niedermunster, les deux couvents fondés par Sainte-Odile et son père. La ville prospère à cette époque. Pour se prémunir des convoitises, elle devient membre de la Décapole en 1354, ligue d’entraide de dix villes impériales d’Alsace. Le XVIème siècle marque l’âge d’or de l’essor obernois. L’artisanat et la viticulture (exportation) se révèlent prospères. Alors que la guerre de Trente Ans ravage l’Alsace, Obernai est occupée par les Impériaux, puis par les Suédois. La ville est rançonnée et cédée à la France en 1679. Après cette période, Obernai retrouve une certaine prospérité mais sans retrouver sa puissance d’antan. Obernai est annexée, comme le reste de l’Alsace, à l’Allemagne en 1871 avant de revenir à la France en 1918.
Louis XIV choisit, entre trois projets, une citadelle au plan octogonale ; la construction débute le 18 octobre 1699 avec la pose de la première pierre. Un canal est spécialement creusé jusqu’aux Vosges pour acheminer le grès rose nécessaire à la construction. Les fortifications de la nouvelle citadelle sont achevées en 1702, et le 11 octobre 1731 a lieu la pose de la première pierre de l'église Saint-Louis. La citadelle ville nouvelle de Neuf-Brisach, troisième génération des fortifications entreprises par Vauban, est l’aboutissement de son œuvre d'architecture militaire. La ville, souvent bombardée au cours des deux derniers siècles, est aujourd’hui restaurée et en juillet 2008, fait partie des 12 fortifications majeures de Vauban qui sont classées au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Depuis le XVIIIème siècle, la renommée du pain d'épices de Gertwiller s'est développée à tel point que vers 1900 il y avait 8 ou 9 fabricants dans ce petit village de 800 âmes situé au pied du Mont Sainte Odile, entre Barr et Obernai et à mi-chemin de Colmar et Strasbourg. La première mention d'un fabricant de pain d'épices à Gertwiller cite Andréas Schmidt né en 1727, "Lebküchler" (pain d'épicier) demeurant la maison n°71. Ses parents étaient déjà eux-même fabricants de pains d'épices et aubergistes à Mittelbergheim, situé à 3 km de distance du village..